118.
Jul. Voici, en effet, un des arguments que tu as établis dans le livre envoyé par toi à Rome : « La volonté, qui est libre dans les méchants, n'est pas libre dans les bons ».
Aug. Pourquoi n'ajoutes-tu pas ces autres paroles que tu as lues immédiatement après celles que tu rapportes : « Tant qu'elle n'a pas été délivrée[^1] ? » Ou bien, pourquoi le Seigneur dit-il en parlant des fruits des ceps de vigne, c'est-à-dire en parlant des bonnes oeuvres : « Sans moi vous ne pouvez rien faire[^2] » ; sinon parce que ceux-là seulement qui ont été délivrés par le Seigneur, peuvent accomplir le bien par les forces de leur libre arbitre ?
Contre les deux lettres des Pélagiens, liv. I, n. 5.
Jean, XV, 5.
