143.
Jul. Il convient en effet d'appeler mal plutôt que bien, ce dont les méchants et les bons rougissent, également; et quand l'Apôtre nous dit : « Le bien n'habite pas dans ma chair[^1] », nous croyons plutôt à son témoignage qu'à la parole de celui qui emploie le mot bien dans cette circonstance.
Aug. Il n'était pas difficile de compléter cette phrase en la rapportant telle qu'elle se trouve dans mon livre. Voici, en effet, mes propres expressions : « Qu'à celui qui a appelé bien une chose dont il ne peut rougir sans confesser qu'elle est mauvaise, et dont il ne pourrait se dispenser de rougir sans a afficher une impudence encore plus mauvaise[^2] ». Je ne sais pourquoi tu n'as pas rapporté ces paroles, puisque tu aurais pu les laisser sans réponse, aussi bien que celles que tu as citées comme pour les réfuter, et auxquelles tu n'as pas même essayé de répondre.
Rom. VII, 18.
Des Noces et de la Conc., liv. II, n. 36.
