163.
Jul. C'est pourquoi, sans exalter outre mesure et sans exagérer en aucune manière le mérite de la nature humaine considérée en général, ou même dans la personne de chaque enfant en particulier, nous enseignons que tous les âges sans exception ont un besoin plus ou moins impérieux de recevoir toujours de nouveaux bienfaits de Dieu; de telle sorte cependant qu'on ne doive attribuer à personne aucune vertu, ni aucun péché indépendant de la volonté propre de chacun.
Aug. On n'attribue à personne des vertus indépendantes de la volonté propre de chacun; mais c'est le Seigneur qui prépare la volonté[^1], comme il prépara celle du roi de Perse, quand il voulut exaucer la prière d'Esther[^2].
Prov. VIII, suiv. les Sept.
Esth. XV.
