Chapitre LXIII.
Après ces événements tout le monde pleurait, comme avait fait autrefois Jérémie ; nos têtes étaient devenues une mer, et nos yeux, des sources de la roues ; on ne cessait de se lamenter, de pleurer, de gémir, avec une amertume qui l'emportait sur toutes, les autres douleurs. Les cavaliers arabes couraient avec la rapidité d'un incendie qui dévore une forêt, ou qui détruit des roseaux. Ainsi s'étendaient et se répandaient les ravages du feu au milieu de notre nation ; toutes les pensées étaient absorbées dans la tristesse, et les cœurs plongés dans l'affliction.
